6.6.13

Orateur: M. Malainin Mohamed Point 3: Promotion et protection de tous les droits de l’homme, civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, y compris le droit au développement

Conseil des droits de l’Homme 23ème session du 27 mai au 14 juin 2013 Intervention oral de: World Federation of Democratic Youth (WFDY), NGO in general consultative status with ECOSOC Orateur: M. Malainin Mohamed Point 3: Promotion et protection de tous les droits de l’homme, civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, y compris le droit au développement Mr le président, Le WDFY s'alarme de la situation des Droits de l'Homme dans les territoires du Sahara Occidental sous occupation marocaine, principalement des droits relatifs à la liberté d'expression, de rassemblement et d'association, ainsi que des droits pour le peuple sahraoui à disposer librement de ses richesses et de ses ressources naturelles, droits qui sont systématiquement et gravement violés par les autorités marocaines depuis 1975 jusqu'à ce jour. Il y a désormais plus de 60 prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines. Ils ont été arrêtés, torturés, jugés et emprisonnés à cause de leur position politique contre l'occupation du Sahara Occidental; parmi eux, 24 civils, incluant des défenseurs des droits de l'Homme de renom, condamnés en février dernier à Rabat, par une cour Militaire. Les autorités marocaines répriment ainsi violemment les manifestations pacifistes sahraouies alors que les associations de droits de l'Homme comme l'ASVDH et le CODESA, sont privées de leur droit d'enregistrement légal. Dans la dernière résolution du Conseil de Sécurité relative au Sahara Occidental, le royaume du Maroc a profité de son siége pour s'opposer à l'inclusion d'une composante relative au Droits de l'Homme dans le mandat de la MINURSO. Le WFDY pense qu'en adoptant une telle position, le Maroc s'est disqualifié des élections à venir pour une adhésion au Conseil des Droits de l'Homme. Par conséquent, nous en appelons ouvertement à tous les états membres des Nations Unies, pour ne pas voter en faveur de cette candidature marocaine dans ces élections. Le Maroc doit au préalable respecter les droits humains et les lois internationales pour mériter de siéger dans un conseil mandaté par l'ONU pour contrôler, promouvoir et protéger les droits de l'Homme. D'autres organisations multilatérales ont été plus diligentes que ce Conseil, en s'attaquant au thème des Droits de l'Homme dans une crise aussi prolongée qui entraîne transfert de populations, crimes contre l'humanité et violation d'un large spectre des droits humains, comme c'est le cas au Sahara Occidental. Le WDFY pense que l'heure est venue pour le Conseil, d'accorder une réelle attention à cette situation, notamment en envoyant une mission d'observation pour enquêter sur la situation des droits de l'Homme dans cette colonie avant qu'il ne soit trop tard.