France Libertés, Fondation Danielle-Mitterrand organise, en marge de la 12ème Session du Conseil des droits de l’homme qui se poursuit à Genève, un événement parallèle sous le titre « Violation des droits de l’homme au Sahara Occidental ».
---------------------------------------
En marge de la 12ème Session du Conseil des droits de l’homme (14 septembre – 02 octobre 2009 à Genève) l’organisation France Libertés, Fondation Danielle-Mitterrand a organisé, le 22 septembre 2009, au Palais des Nations un événement parallèle sous le titre « Violations des droits de l’homme au Sahara Occidental ».
Cet événement parallèle, sponsorisé par le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), la Fédération Syndicale Mondiale (FSM), le Mouvement International des Jeunes et Etudiants des Nations Unies (ISMUN), la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (WILPF) et l’organisation International Education Development (IED), a vu la participation des intervenants ci-après :
-M. Christian Viret (Modérateur) Président du Bureau International pour le Respect des Droits de homme au Sahara Occidental, BIRDHSO
-Mme Oreta Bandettini, Représentante de France-Libertés
-M. Patrick Hertzig, Juriste de la Ligue Suisse des droits de l’homme,
-M. Abba Salek El Hissan, Secrétaire général de l’Union des Juristes sahraouis,
-Mme Karen Parker, Avocate spécialisée dans le droit international humanitaire et déléguée en chef de l’International Education Development (IED).
Tout au long du débat qui a duré deux heures, les intervenants ont dressé un constat alarmant de l’ampleur des violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental, qui ont atteint, ces derniers jours, un niveau inquiétant suite à la répression violente des manifestations pacifiques qui ont eu lieu à différents endroits du territoire sahraoui, notamment à El Aaiun, Smara et Boujdour.
Les intervenants ont informé l’assistance que les dernières informations en provenance du Sahara Occidental font état d’une situation d’émeute et de répression féroce des forces d’occupation marocaines qui, suite aux dernières manifestations pacifiques réclamant l’autodétermination du peuple sahraoui et le respect des droits de l’homme, ont opéré des expéditions punitives, saccagé des domiciles, torturé, emprisonné et condamné des dizaines de sahraouis à l’issue de procès qui, non seulement ne répondent à aucune norme internationale, mais ajoutent encore plus à l’arbitraire qui caractérise la détention dont sont victimes les citoyens sahraouis.
Le juriste de la Ligue Suisse des droits de l’homme, M.Patrick Hertzig, qui a couvert plusieurs procès au Sahara Occidental, s’est dit particulièrement choqué par le fait que les défenseurs sahraouis des droits de l’homme soient continuellement dans la ligne de mire du pouvoir, perpétuellement harcelés, accusés à tort et peuvent même encourir la peine capitale.
Les intervenants ont insisté pour que la Communauté internationale fasse la lumière sur les disparitions de 560 civils, de 151 prisonniers de guerre sahraouis, des 15 jeunes sahraouis, disparus depuis le 25 décembre 2005, et afin que les prisonniers politiques, les défenseurs des droits humains et les étudiants sahraouis incarcérés, de manière arbitraire, dans les différents centres de détention au Maroc soient libérés sans condition aucune.
Ils ont, enfin, insisté sur la nécessité d’un engagement réel du Conseil des droits de l’homme, des Nations Unies mais aussi de l’ensemble de la Communauté internationale pour qu’on élargisse les prérogatives de la MINURSO à la protection des populations civiles sahraouies dans les territoires sous occupation marocaine.
---------------------------------------
En marge de la 12ème Session du Conseil des droits de l’homme (14 septembre – 02 octobre 2009 à Genève) l’organisation France Libertés, Fondation Danielle-Mitterrand a organisé, le 22 septembre 2009, au Palais des Nations un événement parallèle sous le titre « Violations des droits de l’homme au Sahara Occidental ».
Cet événement parallèle, sponsorisé par le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), la Fédération Syndicale Mondiale (FSM), le Mouvement International des Jeunes et Etudiants des Nations Unies (ISMUN), la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (WILPF) et l’organisation International Education Development (IED), a vu la participation des intervenants ci-après :
-M. Christian Viret (Modérateur) Président du Bureau International pour le Respect des Droits de homme au Sahara Occidental, BIRDHSO
-Mme Oreta Bandettini, Représentante de France-Libertés
-M. Patrick Hertzig, Juriste de la Ligue Suisse des droits de l’homme,
-M. Abba Salek El Hissan, Secrétaire général de l’Union des Juristes sahraouis,
-Mme Karen Parker, Avocate spécialisée dans le droit international humanitaire et déléguée en chef de l’International Education Development (IED).
Tout au long du débat qui a duré deux heures, les intervenants ont dressé un constat alarmant de l’ampleur des violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental, qui ont atteint, ces derniers jours, un niveau inquiétant suite à la répression violente des manifestations pacifiques qui ont eu lieu à différents endroits du territoire sahraoui, notamment à El Aaiun, Smara et Boujdour.
Les intervenants ont informé l’assistance que les dernières informations en provenance du Sahara Occidental font état d’une situation d’émeute et de répression féroce des forces d’occupation marocaines qui, suite aux dernières manifestations pacifiques réclamant l’autodétermination du peuple sahraoui et le respect des droits de l’homme, ont opéré des expéditions punitives, saccagé des domiciles, torturé, emprisonné et condamné des dizaines de sahraouis à l’issue de procès qui, non seulement ne répondent à aucune norme internationale, mais ajoutent encore plus à l’arbitraire qui caractérise la détention dont sont victimes les citoyens sahraouis.
Le juriste de la Ligue Suisse des droits de l’homme, M.Patrick Hertzig, qui a couvert plusieurs procès au Sahara Occidental, s’est dit particulièrement choqué par le fait que les défenseurs sahraouis des droits de l’homme soient continuellement dans la ligne de mire du pouvoir, perpétuellement harcelés, accusés à tort et peuvent même encourir la peine capitale.
Les intervenants ont insisté pour que la Communauté internationale fasse la lumière sur les disparitions de 560 civils, de 151 prisonniers de guerre sahraouis, des 15 jeunes sahraouis, disparus depuis le 25 décembre 2005, et afin que les prisonniers politiques, les défenseurs des droits humains et les étudiants sahraouis incarcérés, de manière arbitraire, dans les différents centres de détention au Maroc soient libérés sans condition aucune.
Ils ont, enfin, insisté sur la nécessité d’un engagement réel du Conseil des droits de l’homme, des Nations Unies mais aussi de l’ensemble de la Communauté internationale pour qu’on élargisse les prérogatives de la MINURSO à la protection des populations civiles sahraouies dans les territoires sous occupation marocaine.