Communiqué
Une délégation de Saharawi Campaign to Ban Landmines (Campagne sahraouie pour l’interdiction des mines) prend part à la 9ème Conférence annuelle des Etats parties à la Convention d’Ottawa sur l’interdiction des mines antipersonnel, dont les travaux sont prévus du 24 au 28 novembre 2008 au Palais des Nations à Genève.
Une délégation de la Campagne sahraouie pour l’interdiction des mine participe à la 9ème Conférence annuelle des Etats parties à la Convention d’Ottawa sur l’interdiction des mines antipersonnel dont les travaux se sont ouverts le 24 novembre 2008 au Palais des Nations à Genève, en présence de 156 pays et de plusieurs dizaines d’ONG.
Lors d’un événement parallèle sur les méfaits du fléau des mines antipersonnel, la délégation sahraouie a lancé un appel en faveur d’un bannissement international des mines antipersonnel, ces armes de destruction massive à retardement qui, a-t-elle souligné, tuent, blessent et mutilent lâchement la population civile sahraouie dans les territoires occupés, fauchant dans leur élan juvénile et innocent des dizaines d’enfants sahraouis et affectant la survie de familles entières.
La délégation sahraouie a dénoncé, par la même occasion, l’utilisation massive par le Maroc, pays non signataire de la Convention d’Ottawa, des mines antipersonnel qu’ils a disséminées dans tout le Sahara Occidental, et par millions à l’intérieur et aux abords du « mur de la honte » qui symbolise, plus que jamais, la barbarie de l’occupation marocaine.
Les documents distribués, par la suite, par la délégation sahraouie aux participants ont apporté un éclairage nouveau sur l’étendue du drame causé par les dangereux champs de mines semés par le Maroc au Sahara Occidental qui, à ce jour, ont fait plus de 600 victimes et près de 400 handicapés à vie dont l’état requiert une assistance à très long terme.
Ces document révèlent, qu’au moment ou le Front POLISARIO s’est engagé depuis novembre 2005 à interdire totalement le recours aux mines antipersonnel en signant l’acte d’engagement de l’Appel de Genève par lequel il interdit la production, l’usage, le stockage, et le transfert des mines, et en procédant, à plusieurs reprises, à la destruction de milliers de mines antipersonnel, le Maroc a placé des millions de mines au Sahara Occidental, ce qui constitue une violation grave du droit humanitaire international existant, notamment la Convention de Genève et les protocoles additionnels.
Genève, le 25 novembre 2008